Pôle éducatif et culturel Jean d'Ormesson

Inventer l’école élémentaire idéale, celle dont rêvent à la fois les enfants, les enseignants, les parents, les animateurs, les éducateurs sportifs, les agents de cantine et d’entretien, bref, tous ceux qui la fréquentent au quotidien...

    En quelques chiffres

    • 15 salles de cours
    • 8 ateliers scolaires
    • 1 salle polyvalente
    • 1 ludo-médiathèque
    • 1 FabLab
    • 1 terrain multi-sports
    • Budget global : 12.5 millions d'euros HT

    Présentation du projet

    • Comment inventer l’école élémentaire idéale, celle dont rêvent à la fois les enfants, les enseignants, les parents, les animateurs, les éducateurs sportifs, les agents de cantine et d’entretien, bref, tous ceux qui la fréquentent au quotidien ?
    • Comment assurer les meilleures conditions d’apprentissage dans un quartier où la réussite scolaire pose question, en raison du manque de mixité sociale et du fort taux d’évitement (35% en 2015) qui a pour conséquence de l’amplifier ?

    Telles sont les ambitions affirmées par la municipalité, qui remet à niveau les équipements scolaires selon un plan d’investissement d’excellence.

    Après les écoles Henri Wallon, Jean Carrière, de Courbessac et Pauline Kergomard, pour ne citer qu’elles, la Ville place le curseur encore plus haut pour cet établissement de quartier qui n’est pas conçu comme un projet urbain mais plutôt comme une aventure humaine, à laquelle toute une population est associée.

    Les subventions FEDER

    • Efficacité énergétique (performance énergétique de la nouvelle école du Mas de Teste) : 84 799,35€
    • Cohésion sociale (volet activités sociales au sein de la nouvelle école du Mas de Teste) : 147 523,04€
    • Transport environnemental (Montée du Bellay) : 149 999,76€
    Bannière logo "Projet cofinancé par le Fonds Européen de Développement Régional"

    Un projet humain plus qu'urbain

    L’actuelle école Albert Camus, située au cœur du Mas de Mingue, est une structure métallique vieillissante datant des années soixante et aujourd’hui inadaptée. Sa reconstruction est donc nécessaire : elle fournit l’occasion d’une expérimentation inédite à Nîmes et en France. Depuis trois ans, aidée d’un sociologue et d’une anthropologue enseignants-chercheurs, la Ville a impliqué les parents d’élèves, les enfants, les enseignants, les acteurs associatifs et institutionnels du quartier pour établir les besoins et les envies de chacun. Progressivement s’est dessiné le projet futur, alliant l’idée d’une école ouverte sur le quartier, accueillant des activités extérieures à un espace d’enseignement.

    Suite à un concours d'architecture lancé à l'automne 2016, la maîtrise d'œuvre du projet est attribuée à l'agence MDR Architectes. Inaugurée le 24 février 2020.


    La réussite scolaire pour horizon

    Situé en hauteur, sur un terrain surplombant la plaine, le bâtiment sera étagé en terrasses superposées avec de larges vues panoramiques sur l’horizon. Cette position dominante joue un double rôle symbolique : elle signifie l’éminence et procure un sentiment d’échappée, d’ouverture sur l’environnement, elle ouvre largement la perspective de tous points à l’intérieur de l’établissement, dont l’ambition est de donner toutes leurs chances aux élèves qui vont le fréquenter. Clairement identifié dans le quartier, il se verra de loin, tels une vigie, un signal, suscitant le désir de le rejoindre. 

    Privilégiant des matériaux sobres et écocertifiés, intégrés au paysage de garrigue, il est coiffé d’un volume en L en métal oxydé, évoquant l’écorce de pin, perforé comme une mantille pour favoriser les jeux d’ombre et de lumière. Chaque terrasse constitue la cour de l’élément supérieur : une large place est donnée à ces espaces afin de favoriser le bien-être des élèves.


    Un bâtiment bioclimatique à énergie positive

    Doté d’un cahier des charges rigoureux éligible au label E+ C- (plus d’énergie produite, moins de carbone), le projet utilise des matériaux écocertifiés (béton écologique à base de produits recyclés), prévoit une centrale photovoltaïque en toiture, utilise la lumière par détection de présence et une ventilation double flux afin de maintenir un maximum de température de 28 degrés en été. 

    Entièrement câblé en fibre, les consommations et la température du bâtiment seront contrôlées en direct sur le central informatisé que la Ville déploie progressivement pour ses équipements. Il en ira de même pour la surveillance par caméras afin de garantir la sécurité aux abords de l’établissement.