Lutte contre la précarité hygiénique

L'appel aux dons, les objets concernés

La collecte de produits

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  Par manque de moyens, des femmes renoncent à se faire soigner ou à s'acheter des produits et protections hygiéniques dont les prix flambent depuis 2021. La précarité hygiénique touche près de 10 000 femmes sur le territoire nîmois, à l’image des 2,8 millions de femmes sur le territoire Français.

  L’IFOP et l'association Dons Solidaires ont publié des études sur la précarité hygiénique comme facteur d'exclusion sociale. On y apprend notamment que, par manque de moyens, 3 millions de Français se privent de produits d’hygiène, comme les brosses à dents, le dentifrice, le savon, les couches ou le papier toilette. 

  Des restrictions qui ont évidemment de graves conséquences sur l'estime de soi, mais aussi sur l'insertion sociale. Ainsi, 25% des personnes bénéficiant de l'aide d'associations caritatives auraient déjà annulé un rendez-vous professionnel car elles se sentaient mail à l'aise dans leur apparence personnelle.

  De plus, 28% des français renoncent à l’achat de produits d’hygiène et de soins pour leur bébé. 

  En 2020, la Ville de Nîmes a voulu alerter sur ces problématiques en soutenant le réseau associatif nîmois en développant une campagne annuelle de dons en faveur des femmes et des nourrissons. 

  L’inflation et la hausse des coûts de ces produits nous conduisent à poursuivre nos efforts, à la demande des associations nîmoises, qui ont de plus en plus de difficultés aider cette catégorie de la population.

  L’an dernier, en 2023, nous avons récolté 40 528 € et pu confectionner 3 000 kits d’hygiène féminine, acquérir 2752 culottes menstruelles et pour 3700 € de couches bébé. 

  Les culottes menstruelles répondent à un besoin croissant de certaines catégories de femmes jeunes, soucieuses de contribuer à minimiser leur impact sur l’environnement en épargnant les déchets des protections hygiéniques et pour lesquelles il est facile de laver régulièrement ce type de protection. 

  Tous ces produits ont été remis aux associations qui les ont tous distribués aux bénéficiaires. Chaque euro a servi à la cause que nous défendons collectivement. Nous en sommes garants.

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